Neurotechnologies et vie privée : les données cérébrales doivent-elles être protégées comme les données biométriques ?

En 2023, Neuralink, la société d’Elon Musk, a annoncé avoir implanté une interface cerveau-machine chez un premier patient humain. Ces technologies permettent d’accéder aux signaux cérébraux et posent une question fondamentale : qui possède nos pensées ?


Le RGPD protège les données biométriques mais ne prévoit rien pour les données cérébrales.

 

Or, une fuite de ces données pourrait permettre d’analyser nos intentions, nos émotions ou nos tendances comportementales.

 

  • Faut-il créer une "propriété intellectuelle des pensées", empêchant leur exploitation commerciale ? Ce qui ouvre la voie à un nouveau domaine du droit.
  • Peut-on imaginer un droit à l’opacité mentale, interdisant l’usage des neurodonnées sans consentement éclairé ?

Sans encadrement rapide, on pourrait voir émerger un marché noir des pensées, avec des entreprises exploitant nos impulsions cérébrales à des fins de publicité ou de surveillance.

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